Arrivée dans la moiteur des portes de l'Amazonie avec une
grosse fatigue des transports, de tout hors de prix... le moral n'est pas au
plus haut...jusqu'à enfin voir apparaître pour de vrai Eugénie, accompagnée de
Misael, qui gère une agence d'excursions et le volontariat, et de Benjamin,
aautre volontaire français. Un vrai bonheur de se retrouver là! Au milieu du
terminal et du terrain de volley, empoignade et embrassade, tout de suite ça va
mieux !

On decouvrira Tena et Uchuculin, la communauté (comprendre
hameau) où se situe la maison des volontaires accolée à celle des parents de
Misael, pendant une petite semaine. Eugénie y a déjà ses petites habitudes et
des liens bien étroits avec la famille de Misael, une vraie chance de pouvoir partager ça ensemble.
Cuisine du yuca avec Celia et Cesar, les cousins, où on apprendra à faire des
tortillas trop bonnes qu'on refera comme des grands à la maison. On passera
avec eux une première soirée à chanter devant leur logiciel de karaoke (si si !
Et même en espagnol, improbable!), à discuter politique (ça on y reviendra,
Cesar est à fond pour ce fabuleux président Correa !), et à bien se marrer..
trop bons moments ! On remettra ça pour le départ d'Eugénie mais avec le tour
des boîtes de nuit ! Des gens adorables, généreux et tout plein d'amour. Super
moment aussi avec Rami le frère de Misael qui sera à la fois guide, maître
cacaotier, maître artisan pour la fabrication de colliers de graines, et bien
sûr maître costume du défi bressan!


Ambiance tropicale, chaleur, trombes d'eau, escalade de
cascades avec de l'eau plein les bottes au grand dam de Thomas qui pariait sur
des pieds au sec ! Raté! On découvre aussi la gayusa et la canelle, spécialités
de Tena. Et avec la puissance de ces feuilles de gayusa, fini la fatigue et en
plus les serpents s'enfuient direct en sentant que tu en as consommé, fort hein
?!

Pour finir, bien heureux de s'être posés un peu, de s'être
bien marrés, reposés, d'avoir échanger voyage avec Eugénie et d'avoir
rencontrer les gens d'ici. Super rencontre avec la culture kichwa qui nous
donne du grain (de cacao !) à moudre pour la suite du voyage !